Un des studios VFX les plus en vogue actuellement est sûrement Pixomondo, primé pour le film Hugo et pour la célèbre série Games of Thrones. Ce studio doit son efficacité à un système de production 24/24 h basé sur un réseau d’échanges de données entre ces différents studios (Dans ce film : Berlin, Baton Rouge, Frankfurt, London, Los Angeles, Beijing, Shanghai ) avec son centre névralgique à Los Angeles.
Pour Star Trek Into Darkness, Pixomondo a réalisé plus de 300 plans, 1/3 des plans à effets spéciaux de ce film. Une des scènes presque entièrement CG comprenant plus de 80 plans est l’arrivée du Spacecraft sur la planète Alien. L’équipe de Pixomondo en charge de cette séquence spectaculaire a utilisé pour accélérer la simulation et le rendu des Nvidia Quadro K4000 GPU (processeur carte vidéo).
Pour cette séquence, qui se déroule en partie dans la cité Alien, JJ Abrams le réalisateur à demandé d’avoir la possibilité de choisir sans contrainte véritable les trajets et angles de caméras. D’où la nécessité pour Pixomondo de produire une cité avec des détails en avant plan mais aussi en profondeur. Cela a généré des scènes de plus de 130 millions de polygones actifs modifiables avec 32 Giga de textures : Scènes lourdes mais gérables grâce aux logiciels et machines au top avec le couple 3dsMax/ Quadro K4000 et l’utilisation interactive pour gagner du temps en texturing du logiciel Mari, qui a encore prouvé son efficacité sur ce type de production. Les CG artistes ont pu ainsi créer et composer de manière quasi interactive dans ces scènes 3D tout en gardant de nombreux détails visibles, permettant d’apprécier la valeur du plan final rendu.
Aujourd’hui l’interactivité doit être présente pendant la production, mais nécessite alors de lourds moyens techniques et logiciels selon les visuels recherchés par les réalisateurs de films à effets spéciaux. Ces derniers peuvent ainsi demander de pouvoir choisir en toute liberté les positions des caméras comme s’ils filmaient des plans réels.
Ce mode de production demande aussi de pouvoir produire rapidement de scènes 3D et des images rendues pour que le réalisateur puisse faire ces choix de direction artistique. Cela nécessite d’avoir des moyens techniques comme Pixomondo sous la forme de studios répartis dans le monde qui peuvent se coordonner sur des gros projets comme ce Star Trek.
Pixomondo sous la direction de Ben Grossmann a réalisé bien d’autres plans de ce film, notamment avec pour les effets de fumées, feu et autres effets volumétriques les logiciels plugins ThinkingParticles et Fume FX. Sur ce type de logiciel, il est nécessaire d’avoir aussi des machines de simulation hautement performantes. Afin de réaliser les épaisseurs atmosphériques, des millions de particules ont du être générées et rendues.
ThinkingParticles de la société Cebas permet de réaliser des effets particulaires de manière vraiment interactive et les infographistes VFX obtiennent assez rapidement un résultat intéressant en le couplant au moteur de rendu Vray. Le trio 3dsmax/ thinkingParticles/vray donnnent en FX simulation des résultats comme nous pouvons le voir dans Star Trek.
Il est donc intéressant de s’intéresser à des pipelines construits à partir de softs couplés entre eux pour obtenir une production optimale. Dans ce cas, nous pourrons quitter Maya/realflow/vray pour se tourner sur des solutions 3dsmax/ thinkingParticles/vray.