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The Last of Us, le survival déjà culte : Partie 1

par Alice Bertran

 

Si The Walking Dead vous fascine, si Je suis une légende est un de vos films favoris et si vous avez déjà vu La Route au cinéma, le jeu ci-après vous donnera une impression de déjà-vu, tout en surprenant tous vos sens. Préparez-vous pour un voyage au cœur de l’apocalypse avec The Last of Us !

 

© Naughty Dog

Un monde paralysé, des personnages endurcis

The Last of Us est un survival post-apocalyptique où le joueur incarne Joël. Ce dernier est une sorte de trafiquant, baroudeur qui n’est pas très réglo. Parano de la gâchette et méfiant de nature, celui-ci se retrouve avec un colis bien étrange à transporter : Ellie, 14 ans, qui n’a pas non plus la langue dans sa poche. Joël qui est traumatisé par son passé ne se laisse pas souvent aller à la détente, contrairement à sa coéquipière, assez détendue de nature. En effet, elle n’a pas vécu à l’époque « normale » donc elle n’a vu que le monde infesté.

Ses deux protagonistes évoluent dans un monde terrifiant, bien loin de celui que l’on connait : il y a plusieurs années, l’espère humaine s’est vue transformée par la faute d’un virus, le Cordyceps. Il s’agit d’une sorte de champignon extrêmement virulent qui infecte quiconque respire des « spores » ou se fait mordre par un infecté. Ce parasite existe vraiment dans la nature, mais il ne contamine que les insectes et les araignées.Les concepteurs du jeu ont eu la brillante idée de transposer le cas suivant : « et si le Cordyceps se transmettait aux humains ? » ce qui aurait pour conséquence, dans le futur imaginé de The Last Of Us, de transfigurer les humains en sorte de champignon géant, très dangereux et agressif. En résumé, vous évoluerez dans un paysage dangereux, peuplé de monstres terrifiants, face à des situations parfois ingérable. Bon courage !

Gameplay réussi…

C’est ce qui rend The Last of Us exceptionnel : la qualité des combats et la profondeur de l’histoire, laissant celui qui tient la manette dans un autre univers.Le gameplay est varié, simple à utiliser. Les armes, les artefacts et les objets à trouver sont disséminés un peu partout, ce qui rend le jeu encore plus réaliste. Les graphismes sont impressionnants, mais pas seulement : les interactions entre les personnages et avec leur environnement sont très bien réalisées. Ellie peut regarder une vieille affiche de film et le commenter, Joël peut toucher un bord de table, un mur et c’est tout ce panel d’expressions et de petits détails qui font passer le jeu de « sympa » à « addictif ».

 

 © Naughty Dog

L’ouïe spéciale de Joël nous aide à traverser des zones de danger et de localiser les ennemis, tandis que la manette sera hyper sensible dans les moments de tension, de sorte qu’on puisse marcher très doucement, pour ne pas faire venir les ennemis. Le gamerretrouvera quelques repères s’ila déjà expérimenté la série des Uncharted.Dans The Last of Us, le joueur a plusieurs cordes à son arc pour tenter de survivre : la discrétion ou l’attaque frontale. On a alors l’impression qu’un millier de possibilités sont possibles : le jeu n’est pas fermé, avec une seule porte de sortie : on donne le choix de l’action ou de l’inaction, du combat ou de l’à-côté. C’est ainsi, le monde est devenu une jungle et vous devez vous adapter pour avancer.

…et scénario abouti

Loin de faire juste un énième jeu de zombies, les créateurs de The Last of Us sont passés par tous les caps pour tenter de faire quelque chose de vraiment original. Joël et Ellie doivent traverser la moitié des États-Unis pour parvenir à rejoindre un groupe, « les Lucioles », qui leur permettront de peut-être mettre fin à ce cauchemar. Le joueur, durant la partie, ne reste pas cantonné à un personnage. Il s’attache également aux personnes qu’il rencontre et bizarrement, qu’il tue. Un designer du jeu a même dit : « on veut que vous éprouviez du ressentiment à tuer un autre être humain », car lorsqu’on attaque, les réactions peuvent être différentes, en passant de la pitié à la peur.

© Naughty Dog

Le personnage que l’on incarne est un anti-héros, ce qui est déjà original, mais le fait d’accompagner une petite fille qui n’en a pas vraiment envie pour sauver le monde du virus, est tout à fait unique. Ce duo improbable que l’on trimbale de ville en ville est très attachant, de même que les situations qu’ils traversent modifient peu à peu leur personnalité. Des choses terribles vont leur arriver, des renversements de situation vont se faire pour que le joueur soit choqué, voire perturbé. La grande force de Naughty Dog est de chambouler les codes du jeu vidéo : méchant vite identifié, gentil se comportant comme un saint, et l’effet du couloir. Ce dernier est le sentiment frustrant que le jeu est fermé à un couloir, et que le boss est au bout. Dans The Last of Us, la profondeur, la complexité du scénario associé à la diversité des espaces donne la sensation d’une bouffée d’air virtuelle.

Quand la nature reprend ses droits

L’environnement est d’une telle précision et d’une telle richesse que le joueur arrête parfois de faire avancer son personnage, juste pour regarder. La nature qui prend le dessus sur les villes abandonnées, désertées, les animaux qui courent et les buildings envahis par les plantes, tout cela donne un environnement sauvage et silencieux. L’univers post-apocalyptique de The Last of Us est l’incarnation du calme après la tempête, de la fin d’un cycle. Les constructions ne veulent plus rien dire face aux éléments recolonisant petit à petit les vestiges de la civilisation humaine.

© Naughty Dog

Pour obtenir ce résultat, il n’y a pas de miracle. Derrière chaque niveau, un éclairagiste, un modeleur et un textureur travaillent afin de rendre l’ensemble cohérent. Les concepteurs ont énormément travaillé sur l’éclairage et sa « portée émotionnelle » : tous les personnages possèdent des ombres douces, un peu floues. La lumière s’adapte aux pièces : par exemple si on braque une lampe rouge, tous les éléments de la pièce se mettent à refléter cette couleur.John Sweeney, un concept artist, travaille le rendu par rapport aux zones ouvertes, comme les fenêtres.Les concepteurs appellent les décors du jeu : « wasteland beautiful », ce qui signifie littéralement la magnifique terre abandonnée. 20 ans après la disparition presque complète de l’espèce humaine, que reste-il ? On se prend à avoir un puissant sentiment de nostalgie en voyant des chambres de petites filles recouvertes de poussière, ou des salons laissés à l’abandon.Les lieux réalisent un impact direct sur les personnages, qu’on voit à la fois fascinés et altérés par leur environnement.

Joël et Ellie ne font pas un parcours de santé. Quelle est la typologie de leurs ennemis ? Comment les concepteurs du jeu ont réalisé les graphismes ? Les réponses seront dans la partie 2 du dossier The Last of Us.

Catégorie : EntertainmentJeux vidéos

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