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A la source du chaos : Star Trek Into Darkness

Le Capitaine Kirk vous manque ? Pourquoi pas rempiler avec Star Trek Into Darkness ? Un opus qui ne manque pas de profondeur et de noirceur, avec un bon scénario et, bien entendu, des effets spéciaux à couper le souffle ! Embarquement immédiat sur l’Enterprise…

Un Star Trek qui séduit même les moins fans

Star Trek Into Darkness, sorti en juin 2013, est réalisé par J.J Abrams. Ce dernier possède plusieurs casquettes : réalisateur (Lost, Alias, Super 8), producteur (Fringe, Cloverfield), depuis il est devenu un incontournable du monde du cinéma. Il s’agit du douzième film Star Trek (déjà !) avec un casting impeccable : Benedict Cumberbath, Zoe Saldana ou Chris Pine. Décidément, ce Star Trek n’est définitivement pas comme les autres.

Le début de l’histoire de Star Trek ressemble à une fin : l’équipage de L’Enterprise rentre à la base, et doit combattre des terroristes au sein de l’organisation. Le monde entier est en chaos, et le Capitaine Kirk, aidé de son second Spock, chasse l’homme qui semble être la source de la guerre : John Harrison, qui cherche à détruire la flotte. L’exploit que le réalisateur a réussi à faire, c’est de contenter les fans de la première heure et les nouveaux venus. Car nous ne sommes pas obligés d’avoir vu les 11 autres films pour apprécier celui-ci, il peut se voir comme un film autonome aux autres, tout en laissant filtrer les références.

J.J Abrams ne voulait pas d’un long-métrage qui ressemble à n’importe quel film d’action, selon lui, l’idée était de transposer d’abord la dynamique entre les personnages, avant de faire passer les effets spéciaux, un peu comme un bon James Bond. Mais les visual effects étant ce qu’ils sont, on en prend quand même plein la vue ! Ce qui est nouveau, c’est qu’il n’y a pas besoin d’être un expert dans l’univers de Star Trek pour comprendre les enjeux et les liens entre les personnages. L’arrivée d’un vilain plus crédible que jamais est un test pour toute l’équipe : leur amitié n’est peut-être pas irréversible… Les relations tiennent en une seule question : « Où êtes-vous prêt à aller pour protéger ceux que vous aimez ? » Ce côté accessible, ajouté à la qualité de l’intrigue en fait un Star Trek aimé par le grand public.

De la jungle au volcan

Roger Guyett, superviseur des effets spéciaux, souhaitait que les gens aient l’impression qu’ils étaient réellement dans le film, que les spectateurs soient subjugués. Encore une fois, le studio ILM a travaillé sur ce film spectaculaire. La partie avec la forêt rouge a été un travail assez original : l’initiale jungle d’Hawaï sert de support à cette planète étrange. Le problème principal : trop de nuances de vert… Finalement, cette séquence a été tournée dans une forêt rouge reconstruite partiellement, puis en rajoutant des effets spéciaux afin qu’elle soit plus dense.

Le tournage du film a été réalisé dans les studios Paramount de Los Angeles, et trente minutes ont été tournées en IMAX, dont la scène du volcan. On a vraiment l’impression d’être dedans, et non pas le regardant simplement de haut. Le réalisateur souhaitait cet effet d’immersion, que le spectateur soit impliqué, et non pas simple observateur. C’est comme être dans une tempête au milieu d’un océan… de braises et de fumée.

La partie sur la planète Kronos est également impressionnante, et pour cause, elle a fourni du travail aux concepteurs. Des bâtiments déstructurés, décomposés, le tout dans une atmosphère dense et toxique, pour donner l’impression d’une ville abandonnée. Une des inspirations a été la Burj Khalifa à Dubai pour la grandeur, la hauteur des bâtiments. La scène de chasse dans Kronos a été imaginée comme des oiseaux qui se prenaient en grippe, comme une scène de chasse animale : le prédateur contre le poursuivi. Plus globalement, les concepteurs ont voulu faire sentir aux spectateurs encore une fois l’idée de l’immersion, en détaillant les différentes couches d’atmosphères, en leur donnant à chacune une ambiance particulière : toxique, sous-marine, belles ou dangereuses, ces couches représentent l’avancement dans l’histoire. Autant dire que le travail d’éclairage de l’image était considérable, afin de rendre réaliste le concept de densité de l’atmosphère.

Le fameux navire, l’Enterprise

Ce reboot de l’univers Star Trek permet d’exploiter à fond les possibilités, compte tenu des avancements technologiques. Ainsi, le vaisseau de l’Enterprise est vu et revu sous toutes les coutures. Les parties du navire sont ainsi exploitées : le hangar, la salle de commandes, les couloirs, le pont… La lumière a également son importance dans le graphisme de l’Enterprise : la lumière rebondit littéralement de points en points. Pareil pour la dramaturgie des scènes : quand il ne se passe rien de spécial, le vaisseau est allumé de manière naturelle, agréable. Mais lorsqu’un élément tragique arrive, le navire devient plus sombre. D’un point de vue technique, Roger Guyett est passé du moteur de rendu RenderMan à Arnold, ce qui constitue tout de même un changement important dans la conception du film, surtout au niveau de l’éclairage.

 

Un modernisme poussé

ILM, en collaboration avec Pixomondo, est allé loin avec ce dernier Star Trek, car le niveau de détail et de réalisme est immense. Entre batailles spatiales, trous noirs, explosions à l’échelle planétaire, ce sont des heures de travail pour un rendu exceptionnel à l’écran. Les villes futuristes comme Londres ou San Francisco ont fait l’objet d’une modernisation extrême. Comme pour la Burj Khalifa, les bâtiments sont extrêmement hauts, ainsi les structures verticales se multiplient. On retrouve des monuments connus comme Big Ben, mais en version Star Trek. Véhicules volants, tramways, le monde avant-gardiste d’Into Darkness surprend mais reste humain. On ne tombe pas dans le cliché ou la ringardise : tout est précis, avec des lignes fluides. Pat Tubach (le co-directeur des effets spéciaux) voulait que tout cet ensemble architectural soit crédible pour les spectateurs. Cet opus de Star Trek est loin d’être une énième parodie de Spock et sa bande, mais un film qui mise tout sur le réalisme et le sérieux. Malgré cela, J.J Abrams n’était pas très favorable à la 3D… à cause du mal de tête, des lunettes et de tout ce qui va avec. Mais finalement, l’équipe a utilisé des techniques inédites en 3D, ce qui a convaincu le réalisateur.

Une expérience visuelle inédite, un travail de titan au niveau de la réalisation et du détail, c’est ce qu’offre ce tout nouveau Star Trek. En combinant une 3D poussée et des caméras IMAX qui permettent un plus grand champ de vision, ce film de science-fiction nous fait apprécier les avancées technologiques ! Action, scénario, bon méchant et une pointe d’humour et de glamour, un cocktail réussi pour un film qui l’est tout autant. On mise tout sur l’équipe de l’Enterprise de Star Trek Into Darkness, qui ne risque pas de rester dans l’ombre !

Catégorie : CinémaEntertainment

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