« Le Labyrinthe » ou « The Maze Runner » en anglais est un film de science-fiction à la Hunger Games sur des adolescents pris au piège dans un univers labyrinthique. La sortie est prévue pour le 15 octobre : voyons voir les VFX de ce nouveau film à sensations !
Fuyez, pauvres fous
L’histoire est étrange, fascinante et surtout tirée d’un livre à succès, celui de James Dashner. Thomas est un adolescent qui a repris connaissance dans un piège grandeur nature : un labyrinthe mortel. Enfermé avec d’autres garçons, le plan du labyrinthe est changé chaque nuit, et aucun n’a plus le moindre souvenir du monde extérieur. Thomas cherche un moyen de s’échapper ! The Maze Runner est une autre adaptation de roman pour jeunes adultes, un genre qui marche très bien au cinéma (Harry Potter, Hunger Games, Twilight, Divergente…).
Le directeur, Wes Ball, est lui-même en plus d’être réalisateur un artiste CG et un animateur hors-pair. Avant The Maze Runner, il avait réalisé un court-métrage nommé « Ruin où on voit une ville futuriste se faire envahir par la végétation. Sue Row a été nommée superviseur des effets visuels en coopération avec Eric Brevig. Sue Row a travaillé pour les films John Carter, Troie, la Boussole d’Or ou encore X-Men 3. A eux deux, ils ont constitué une équipe de choc comprenant Eric de Boer (L’odyssée de Pi) et James Jacob (ancien de Weta Digital).
Monstres mortels
Method Studios a réalisé un travail complet sur le film avec environ 530 prises de vue et un traval vraiment complexe sur les créatures. Les monstres qui poursuivent les personnages du Labyrinthe sont parfaitement effrayantes : mi-araignées mi-scorpions ! Certaines scènes ont requises du tracking, de la simulation de feu assez complexe et des détails interactifs avec les différentes simulations. Les monstres sortent la nuit pour patrouiller le labyrinthe et malheur à ceux qui se trouvent sur leur chemin ! Le « Griever » est un monstre étrange composé de pattes métalliques mais d’un corps organique. Pour développer le concept art de ces créatures, l’équipe a d’abord cherché à regarder des photos en macro de punaises ou de puces, ils ont étudié le mouvement des fourmis et des limaces. Le visage s’inspire des grenouilles et autres batraciens. Les concepteurs ont créés les modèles grâce à Zbrush et Mudbox (modélisation) et Mari (texturing), tandis que le rendu a été réalisé sous V-Ray.
Construction d’un labyrinthe
En réalité sur le plateau de tournage, il n’y avait que très peu de « vrais » morceaux du labyrinthe, le reste étant réalisé en CG. Le labyrinthe en lui-même est constitué de murs de 30 mètres de hauteur : les premiers murs de 4 mètres ont été construits et le reste a été fait par ordinateur. Les murs ont été recouverts par la suite de lierre, qui s’immergeait dans les crevasses. Les ombres et lumières ont été très importantes : les scènes de running par exemple ont fait l’objet d’un travail énorme, surtout pour les ombres du labyrinthe qui bouge ou qui s’écroule. Le travail de la lumière rasante sur les hauts murs donne un sentiment d’isolement, de nostalgie et d’abandon qui colle très bien à l’histoire du film. A la destruction finale des murs, l’équipe VFX a utilisé Modo pour la prévis et Houdini pour la destruction en elle-même. Pour assembler des plans complexe, ils ont utilisé la méthode du deep compositing. Des artistes Nuke, une équipe de matte painting numérique se sont relayés pour le rendu final des scènes. Voici quelques extraits du travail de Method sur Le Labyrinthe :
La méthode du prévis a énormément aidé durant toutes les séquences du film, autant pour le réalisateur et les modifications en direct que pour les équipes VFX pour tout le travail CG à réaliser derrière. En bref, une autre dystopie adolescente sur fond de mystère et de violence, le tout dans un environnement complexe et organique ! N’hésitez pas à aller voir The Maze Runner à sa sortie et partagez vos impressions dans les commentaires ou sur tous nos réseaux sociaux !
One comment
ce film est trop bon!!!
Je ferais même une critique sur ce film.!!!
Bisou xoxo: LABYRINTHE