Jurassic World : 2ème partie de notre dossier ! Zoom sur les animatroniques, la création des dinosaures et le concept art du film. Tenez-vous prêts pour entrer dans les coulisses du parc…
Animatronique : les dinos en « vrai »
Le studio Legacy Effects a travaillé sur les animatroniques des dinosaures dans Jurassic World. Ils ont créé les têtes de raptors coincés dans des système pour leur permettre de fermer la bouche, ou encore sur les oeufs en laboratoire. Mais le meilleur challenge reste l’Apatausorus, le dinosaure mourant dans les bras d’Owen Grady à la suite du passage de l’Indominus Rex.
La maquette devait réagir et bouger de façon « naturelle » et aux mouvements des acteurs présents : tout un défi ! Les créateurs ont commencé avec un design en 3D sous ordinateur, puis l’ont sculpté et peint (pour résumer, car le travail est énorme). Les inspirations pour ce dino : la peau de l’éléphant ou encore le rhinocéros. Après la partie artistique vient la partie technique. Les techniciens installent le système qui va permettre au dinosaure de bouger. Les yeux, la mâchoire, tout doit mouvoir de façon fluide. Une fois que la pièce est monté, peinte, animée, elle est intégrée dans la scène. Et la magie opère…
Effets visuels : éclairage, animation, rendu
L’équipe du film a su trouver les bons moyens pour rendre à l’écran les animaux intelligents et doués de sensibilité, notamment en travaillant l’éclairage et les yeux des dinosaures. La séquence de combat finale entre l’Indominus et le T-Rex au niveau de l’éclairage a été particulièrement difficile. Une scène très intense et particulièrement appréciée a été la chasse dans la forêt avec les raptors. Owen et d’autres membres du personnel du parc partent pour neutraliser l’Indominus Rex. Via une collaboration entre Image Engine et ILM, la scène est composée de plans photographique et de plans virtuels. Les raptors courent à la vitesse du guépard, mais laes animateurs se sont également inspirés des mouvements du tigre et de l’autruche, l’animal à deux pattes le plus rapide de la planète. Les caméras n’étaient pas cadrées « parfaitement » pour donner une sensation d’immersion lors de la course poursuite. Le mélange des plaques photographique filmées à Oahu et d’une jungle reconstituée ont permis de réaliser la scène.
Un ensemble d’outils pour la simulation de la peau et des muscles a été utilisé. Les acteurs ont dû évoluer avec des bâtons et des balles de tennis (comme pour les Jurassic Park) à quelques exceptions près : ils ont également eu droit à une application de reconnaissance sur le plateau pour aider à voir les dinosaures. Les acteurs et l’équipe ont profité d’un certains nombres de pièces d’animatroniques, comme on a pu le voir ci-dessus. Pour la création de la nouvelle espèce hybride, l’Indominus Rex, les concepteurs ont choisi de l’imprégner de plusieurs caractéristiques différentes : longs bras, griffes de rapaces, petits pouces. Des tonnes de tests ont été réalisé pour savoir s’il n’était pas trop anthropomorphique, trop humain, sur-animé…
Concept Art
Pour finir sur ce dossier spécial Jurassic World, voici quelques concepts art du studio Gadget Bot :
On espère que ce dossier en deux parties sur Jurassic World vous a plu ! Ne manque plus qu’à aller le voir au cinéma…
Sources :
– Allociné
– FX Guide
– It’s Art Mag