Interstellar est la nouvelle bombe stellaire et cinématographique de l’année : réalisé par Christopher Nolan (Inception, Le Prestige, la dernière trilogie Batman) son dernier film est de loin le plus surprenant. Embarquez pour un vaisseau spatial entre science et fiction, où les effets spéciaux sont sublimés !
La planète n’a plus lieu d’être sauvée. Entre tempêtes de sable et mort de toutes les cultures et plantations sauf le maïs qui survit, la Terre n’est plus le havre de paix des humains et on court droit à la catastrophe. Un ancien ingénieur, Cooper, élève avec son beau-père ses deux enfants, Murphy et Tom. Lors d’un curieux voyage qui le mène vers la NASA, il est embarqué avec 3 autres scientifiques dans une expédition interstellaire. Celle-ci a pour but de trouver d’autres mondes habitables que la Terre…
On retrouve Matthew McConaughey, Anne Hataway, Michael Caine, Jessica Chastain et Casey Affleck pour la partie du casting la plus connue. Outre les acteurs qui jouent très bien, l’histoire complètement originale et incroyable se situe à la limite entre réalisme et fiction pure. Double Negative a réalisé les effets visuels d’Interstellar. Le studio a l’habitude de repousser les limites d’un point de vue technique et esthétique (Transcendence, Godzilla, Man of Steel…). Le superviseur des effets visuels pour Interstellar a été Paul Franklin qui a travaillé avec Nolan sur le dernier Batman ou encore Inception : il est donc familier avec les demandes précises et très techniques du réalisateur !
Les trous noirs & trous de vers sont présents dans le film : comment les représenter correctement à l’écran, alors que ceux-ci sont invisibles à nos yeux ? Rendre cela concret au cinéma n’a pas été une chose facile et leur représentation est très intéressante à voir dans Interstellar. Nolan et Franklin ont collaboré durant toute la production du film avec le physicien spécialiste de la gravitation Kip Thorne, pour comprendre de façon la plus précise possible comment fonctionnent les trous-noirs, l’espace-temps et la gravité de manière générale. L’expert a produit des équations et des calculs avec le studios pour réaliser des sortes d’arcs de lumières, qui représenteraient les trous noirs.
Pour réaliser ces trous noirs, Double Negative a du développer un nouveau type de moteur de rendu et les résultats finaux visuels ont été à la hauteur de ce que le physicien s’imaginait. Une véritable union de la science et des effets spéciaux ! La plupart des séquences du film ont été tournées au Canada et en Islande, pour ensuite se poser en Californie. Christopher Nolan a collaboré avec son frère, Jonathan Nolan pour faire le scénario d’Interstellar. La paire de choc est curieuse et s’est inspiré de conseils techniques et scientifiques : l’expérience de l’astronaute Marsha Ivins (qui a réalisé 5 expéditions vers MIR) ou encore les travaux de Carl Sagan, scientifique américain.
Mais Nolan préfère utiliser plus de réel que de virtuel pour ses films. Ainsi les deux robots que l’on voit dans le film (Case et Tars) ont réellement été construit, comme pour les vaisseaux. Se servir le moins possible de l’infographie et une des manies du réalisateur, mais pour réaliser des effets visuels dans l’espace, le passage y est obligatoire ! Les combinaisons des acteurs ont été réalisées elles aussi et elles pesaient entre 10 et 15 kilos. Le souci de réalisme de Nolan a encore fait des siennes !
Les trous de vers et les trous noirs, les spectaculaires paysages des autres planètes sont rendus d’une manière si incroyable au cinéma qu’on en a le souffle coupé. Interstellar est un film ambitieux qui se nourrit de l’imaginaire de l’espace et de la science réelle pour créer un voyage palpitant et métaphysique, aux confins de nos connaissances sur la gravité, l’espace-temps et notre système solaire…
Sources :
– Digital Tutors
– Allociné
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