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Bioshock Infinite : un peu de steampunk dans votre FPS ?

Bioshock Infinite se situe dans un espace à part. C’est un jeu vidéo spécial, à la fois sombre et fantasmagorique. Anti-héros, ville flottante, failles spatio-temporelles, toutes ces découvertes sont présentes dans le jeu. Uchronie, quand tu nous tiens…

Une histoire complexe et politique

Les années 1910, aux Etats-Unis. Booker Dewitt est un peu arrogant, a la voix grave et des ennuis. Beau, fort et insolent, Booker est à la limite du anti-héros. Vous incarnez un détective qui n’a pas d’autre choix que de retrouver une fille, Elizabeth, détenue prisonnière par la ville de Columbia. « Retrouvez la fille et nous effacerons la dette », ce message mystérieux restera gravé dans votre mémoire durant toute la durée du jeu. Columbia est une cité dirigée par le père Comstock, à la fois sorte de messie, gourou, prophète et dictateur. Mais la limite entre le bien et le mal est floutée dans Bioshock, les « méchants » et les « gentils » ne sont pas si faciles à distinguer. Les frontières entre le réel et le fantastique sont difficiles à déterminer : c’est ce qui fait le charme étrange de Bioshock Infinite.

Le point fort du jeu est la profondeur de son histoire : on se croirait tout bonnement dans un film. Ken Levine, le co-fondateur d’Irrationnal Games (le studio qui a créé Bioshock) a voulu briser le mythe du FPS sans scénario. Une complexité est donnée aux personnages, une situation politique compliquée est offerte au jeu. En effet, beaucoup de problématiques liées aux USA sont abordées : guerre de sécession, ségrégation, révolution industrielle… Clairement, Bioshock revient sur les périodes douloureuses des Etats-Unis, où tout semblait être un paradis vu de loin, mais creusé un peu, on découvrait l’oppression et le racisme quotidien. Il y a donc ce petit quelque chose dans ce jeu vidéo qui le différencie des autres. Scénario fouillé, paysages bluffants, univers à part, ce sont définitivement les trois ingrédients qui font de Bioshock Infinite un bijou d’animation.

Columbia, nous voilà

Le joueur évolue dans un univers unique, original et magnifique. Columbia est une ville dans les airs, ce qui vous donne à la fois le vertige et une sensation de liberté. Les décors sont vraiment sublimes et c’est un régal de se promener dans les rues. Tout est fait pour plonger le joueur dans l’ambiance de ces années-là : vieilles musiques, objets désuets et enseignes délavées font partie du paysage urbain. La cité flottante nous offre des recoins dignes des vieilles maisons américaines : décorées et patriotiques. Mais sous l’apparence faste de Columbia se cache des horreurs : folie et meurtres au programme ! Columbia est un personnage à part entière, tant la ville est particulière. Cependant durant la partie on notera quelques problèmes de textures et de flous ici et là, mais cela n’enlève en rien le charme de la cité. Elle est composée d’oasis reliés par des rails, comme ceux des tramways, qui permettent à Booker de se mouvoir assez facilement. Il faut dire que Ken Levine a avoué adorer les montagnes russes, une inspiration pour les déplacements dans Columbia. Le joueur prend plaisir à prendre ces « chemins de l’air », soit pour échapper aux ennemis, soit pour avancer dans l’histoire.

 

Bioshock Infinite utilise le moteur Unreal Engine 3 qui a été vraiment poussé pour l’occasion : le moteur d’Epic Games peut supporter des graphismes très récents. Un des logiciels adoptés par les concepteurs est DirectX 11, et c’est un peu lui la vedette du jeu. Il permet en effet que l’algorithme d’anti-aliasing soit maximisé à fond pour le Shader Model 5. La profondeur de champ est elle aussi optimisée afin de donner un aspect photographique à l’image : la diffusion de la lumière et des ombres est adoucie. L’aspect général de la cité de Columbia épate le gamer à même titre que le gameplay ou le scénario : c’est tout un contexte dans lequel il est plongé.

Skyhook & Toniques

Le skyhook (littéralement « crochet du ciel ») est un grappin qui vous permet de vous accrocher et de vous déplacer le long des rails de la cité. Les 8 toniques qui devront être trouvés donnent des aptitudes différentes à Booker (éclairs, corbeaux, feu…) mais le panel d’armes est très complet et varié, pour le plus grand plaisir du gamer. Du lance-roquettes au revolver, on peut choisir de jouer de manière « classique » ou d’utiliser les toniques en plus des armes à feu, ou se battre à la main… le choix est vaste.

Bioshock Infinite reste dans la lignée de son prédécesseur en gardant un gameplay linéaire, et c’est ce qu’on reprochera un peu au jeu : le fait qu’on ne puisse pas avoir une trop grande liberté, les développeurs nous ramèneront toujours sur le droit chemin (notamment avec une commande qui met une flèche indiquant la marche à suivre) ; ce côté interventionniste pourra ainsi déplaire à certains. Cependant, le joueur peut toujours aller ici et là et fouiller des caisses ou trouver des voxophones, sortes de magnétophones qui lui permettront d’en savoir un peu plus sur l’histoire. L’alternance du jeu entre phases de combat et moments scénaristiques est bien ficelée, il possède une fluidité étonnante qui évite l’ennui.

 

Elizabeth & co.

Elizabeth n’est pas qu’une spectatrice attendant juste d’être sauvée : elle vous aide, vous donne de l’argent ou des munitions, et se défend. Elle possède également des pouvoirs insoupçonnés… car elle produit des failles spatio-temporelles très utiles. C’est la parfaite représentation de l’IA (intelligence artificielle) dans un jeu : pas collante, toujours prête, c’est le compagnon idéal. Son comportement est tel qu’elle interagit intelligemment avec son environnement et avec Booker. Mystérieuse, très attachante, ce personnage est considéré par les joueurs comme un des meilleurs compagnons de jeux vidéo jamais inventés. 3 femmes ont été en charge de donner vie à Elizabeth : Courtnee Draper, qui fait la voix en anglais, Heather Gordon, l’actrice en motion-capture, et enfin Anna Moleva, une fan qui a réalisé un magnifique cosplay, tellement réaliste que Ken Levine l’a engagé pour scanner son visage et ainsi créer Elizabeth.

Mais il n’y a pas qu’elle : une multitude de rencontres se feront tout au long du jeu, que ce soit des créatures fantastiques ou des humanoïdes. Le Songbird par exemple, est une sorte d’oiseau mécanique à l’allure austère, les frères & sœurs Lutece rythment le jeu est lui donnent un côté humoristique ; tandis que Jeremiah Fink ou Cornelius Slate sont de coriaces ennemis.

L’aventure de Booker et Elizabeth tiendra sans peine 9 à 15 heures selon la difficulté. On regrettera un mode multi-joueurs, mais les concepteurs ont pensé à tout : à la fin, un mode nommé sobrement « 1999 » sera le plus dur à jouer. La direction artistique est brillante, le style est sans équivoque : une sorte de voile doux et flou enveloppe tout le design de Bioshock Infinite. Inspiration colonialiste, steampunk, fantastique et rétro, un cocktail détonnant que nous offre là Irrationnal Games avec son Bioshock Infinite !

Catégorie : EntertainmentJeux vidéos

One comment

  1. Au nom du peuple du ButterflyLand aspirant à ce que les rêves d’aujourd’hui soient la réalité de demain, nous vous souhaitons une année magnifique, pleinement et réellement Butterflylandesque !
    Ainsi, grâce nous tous, demain sera meilleur qu’hier. Et pour paraphraser Jules Verne et donc bien commencer 2018 : « Ce qu’un homme a rêvé, autre le réalisera ».

    Son Exc. Antoine Candeille
    Ambassadeur du ButterflyLand
    http://www.butterflyland.fr

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