A partir du rapport PISA 2012
Le rapport PISA a été publié récemment et il fait apparaître que le système éducatif français n’est pas au mieux de sa forme de manière générale, comparativement à d’autres pays européens ou internationaux. L’énoncé des mesures pour pallier ce mauvais classement se fait entendre de toute part. Il est plus intéressant dans un premier temps de revenir sur les causes mises en avant dans ce rapport.
La cause fondamentale qui se retrouve sous différentes formes est l’inégalité sociale qui entraînerait de fait une inégalité scolaire. Cela avez déjà était mis en avant dans le rapport PISA 2009.
20% des élèves profitent et réussissent réellement dans ce système scolaire (études supérieures longues, grandes écoles,…), 20 % en moyenne sont laissés de côté et ne vont pas s’améliorer et 60 % restent dans une moyenne. Un système scolaire qui serait aux dires de certains basé sur une compétition pyramidale qui favoriserait l’échec scolaire pour les plus faibles.
Comment devenir faible scolairement
Les conditions sociales sont le facteur principal, encore et toujours, déjà énoncé dans les différents rapports antérieurs. L’amélioration des possibilités de logement dans les villes, l’offres des moyens de déplacement vers les pôles éducatifs de hautes qualifications situés dans des grandes villes, l’accessibilité aux moyens éducatifs font une partie des actions à réaliser pour palier ce système inégal.
Mais au-delà des moyens qui sont des paramètres incontournables, la cause plus profonde, moins lisible à première vue est le manque de sensibilité, d’intérêt, de motivation,… à apprendre. Autour de cela, nous pouvons trouver effectivement beaucoup de mots, mais le vrai problème est là, qui se retrouve à tous les étages de la fusée, de la petite scolarité à la rentrée en vie professionnelle.
Apprendre à apprendre : De la motivation à la perspective professionnelle
Une autre étude sur les pratiques culturelles montre que 90 % des français en moyenne vont au cinéma et 10 % vont à l’opéra et 20% au théâtre. C’est vrai pour l’opéra et un peu pour le théâtre : vous ne pouvez pas accéder à ce type de culture si quelqu’un ne vous y a pas amené, éduqué, montré donné l’envie par contagion des idées… La rencontre n’est possible que quand la personne est prédisposée à la rencontre.
Apprenons à être prédisposé à apprendre. Apprenons à découvrir une motivation.
Cela est d’autant plus visible dans notre domaine de l’infographie 3D où 100 % des personnes très motivées ont réussi leur parcours professionnel.
- Les études en infographie 3D demandent d’avoir au minimum le niveau BAC
- L’infographie 3D est un domaine ou l’accès à l’emploi se fait encore de manière assez fluide selon les secteurs.
- La réussite aux études en infographie 3D demande une énorme motivation et volonté
- Les échecs sont souvent (80 % des cas en moyenne) dus à une absence de motivation, de perspective personnelle et professionnelle
Sur l’enseignement en ligne comme moyen
En reparlant maintenant des moyens à mettre en œuvre pour réduire les inégalités scolaires, nous pouvons nous poser la question pourquoi les systèmes d’enseignement en ligne ne sont pas plus développés en milieu scolaire. Certains répondront que cela favoriserait l’absence de déplacement, la réduction de la mixité, le brassage des cultures,… mais c’est déjà le cas et cela s’aggrave selon le rapport PISA 2012.
Dans notre cycle scolaire de 2 ans en enseignement en ligne, nous avons des élèves qui se connaissent mieux ou aussi bien que s’ils étaient en présentiel dans une salle de cours : peut-être est-ce juste le plaisir de pouvoir accéder à des savoirs en commun sans fortes barrières sociales !
